L’infection des neurones par certains virus peut perturber le fonctionnement cérébral et le comportement des animaux, sans provoquer de dommages tissulaires. Comment ces virus induisent-ils un dysfonctionnement neuronal ? Pour répondre à cette question, des chercheurs du CNRS, de l’Inserm et de l’Université de Toulouse ont utilisé des souris exprimant une protéine du Bornavirus, qui détourne l’activité d’une enzyme importante pour le bon fonctionnement neuronal, et ont montré qu’elles présentaient une anxiété chronique et des déficits de mémoire. Cette étude est publiée le 29 janvier 2018 dans la revue PNAS.